Qu’est-ce que le factoring offshore ?
Encore une solution d’optimisation fiscale qui s’adapte bien à votre situation. Tous les moyens disponibles pour réduire vos charges fiscales ne sont toujours pas les meilleurs qui soient. Il serait plus intéressant de recourir à des mécanismes qui ont fait leur preuve. C’est le cas du factoring offshore. C’est une technique assez fiable au point de faire l’objet d’une description par la banque mondiale. Elle peut paraître complexe dans sa mise en œuvre. Cependant, si vous l’étudiez dans le détail, elle est facile à faire.
Le factoring offshore en question
Toute la compréhension du factoring offshore vient de cette définition « l’opération d’affacturage ou full factoring, consiste en un transfert de créances commerciales de leurs titulaires à un factor qui se charge d’en opérer le recouvrement et qui en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance momentanée ou permanente du débiteur. Le factor peut régler par anticipation tout ou partie du montant des créances transférées ».
C’est la définition officielle que la banque mondiale donne du factoring offshore encore appelé affacturage direct. Elle qui guide toute l’opération. Dans la pratique, le factoring offshore se fonde beaucoup sur l’affacturage classique. Il s’effectue de deux manières.
Factoring avec des centres d’affacturage
Il s’agit ici de recourir aux services d’entreprises spécialisées en factoring, soit en Suisse soit au Royaume uni. L’intérêt de faire appel aux services de ces sociétés de factoring est qu’elle mette à votre service un centre d’affacturage qui se charge de la facturation de vos prestations.
Ainsi, vos clients vont signer avec le centre un contrat de service. Cependant, auprès de votre client vous demeurez le prestataire de service. Alors, tous les mois, c’est vous qui décidez de la facturation à faire et de comment la ventiler dès le paiement. Vous pouvez retrouver ces centres en Grande Bretagne, au Luxembourg, en suisse ou en Belgique.
Factoring avec votre société offshore
Ici, vous mettez en place votre propre société offshore qui vous permet de prendre en main toutes vos opérations d’affacturage. Il s’agira pour vous de vous servir d’elle pour faire la facturation des prestations à vos clients. Le client verse l’argent dans une banque à l’extérieur dont vous pourrez librement profiter sans le déclarer en vous servant d’une carte de retrait ou d’une carte visa.
Mais vous devez tout de même prendre quelques précautions. Vous allez garder un minimum de revenu en France. Il vous permettra de justifier vos dépenses auprès de l’administration fiscale. Veillez à ce que ces revenus que vous aurez à déclarer ne proviennent pas directement de votre société offshore. La meilleure astuce est de répartir les factures entre la société française et la société offshore.
Vous comprenez alors que la société offshore est une structure convenable à l’affacturage. Pour cela, elle doit être fiable pour votre crédibilité fiscale. Autrement les factures pour vos clients seraient requalifiées. Il faudra éviter d’être rattrapé par l’article 238 A . Faites en sorte donc que votre société exerce une activité réelle et vos prestations concernent également une juridiction fiable pour le client.