Créer son entreprise en France : les désavantages
Oui, c’est possible avec seulement un euro. Mais avec quels désavantages en retour ! C’est bien facile de vous dire qu’avec un euro, vous allez créer une entreprise en France ! Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est tout ce que vous perdez ou subissez en créant votre entreprise en France. Il est certainement plus profitable pour vous de créer votre entreprise ailleurs. La réalité est que les pays voisins de la France offrent de meilleures facilités d’installation et de gestion des entreprises.
Désavantages au plan comptable
Ce qu’il faut savoir déjà, c’est que les cabinets comptables en France vous coûteront plus cher. En plus du coût élevé, ces cabinets vous font payer des frais supplémentaires liés aux amendes qui les guettent constamment. Car les experts comptables font l’objet de diverses tracasseries de la part de l’administration fiscale. C’est pour cela qu’elles exigent d’obtenir les pièces originales de chaque dépense. Et là-dessus, une petite irrégularité ou fausse note leur coûte une amende.
Or, dans d’autres pays, l’administration fiscale est beaucoup plus souple. C’est le cas de la Suisse ou encore du Royaume-Uni. Dans ces États, l’administration est moins répressive. Ce qui permet aux cabinets comptables de garantir devant les services fiscaux que vos pièces comptables sont vraies et fiables. Ils peuvent aussi se contenter de vos relevés bancaires et d’un fichier Excel tout simplement
Désavantages fiscaux
L’impôt sur les sociétés en France est de l’ordre de 33,3 %, tandis qu’il est de 19 % au Royaume uni et de 15 % en suisse. Quant à la TVA, elle ne vous sera pas facturée si vous résidez dans un autre pays et que vos fournisseurs sont des entreprises en France. Alors que, si vos fournisseurs résident en France, vous allez devoir supporter la TVA qui est de 19 %. C’est un poids important pour votre trésorerie.
Désavantages juridiques et sociaux
Ici, c’est surtout la perte de temps qui peut vous agacer. Certes, vous pouvez avoir une SARL avec un minimum d’un euro. Mais, il vous sera demandé de choisir entre le statut de gérant minoritaire ou majoritaire. Alors, vous devez suffisamment vous renseigner pour peser le pour et contre avant de faire votre choix.
Au Royaume-Uni ou en Suisse, tout le monde a le statut de salarié. À ce titre, en tant que chef d’entreprise, vous avez les mêmes droits que les salariés ordinaires. Ce qui vous est dénié en France. En plus, vous avez très rapidement le RSI à dos pour vous exiger les cotisations sociales, sans oublier la taxe professionnelle dont vous devez vous acquitter.
Or dans les pays voisins, au Royaume-Uni ou en suisse notamment, vous vous acquittez de ces frais, si vous payez vos employés ou si vous faites du bénéfice. Autrement, l’administration ne vous réclame rien. Les charges sociales en France sont de près de 43 % du salaire brut. En Suisse et au royaume uni, elles sont respectivement de 15 % et 12 %.